Qui je suis

J’ai grandi dans un milieu modeste, dans une petite commune en Comminges au pied des Pyrénées, Martres-Tolosane. J’y ai appris l’entraide paysanne et la beauté de la terre. J’y ai mesuré immédiatement l’importance de l’école, la valeur du travail, les bienfaits de la solidarité. Pur produit de la méritocratie républicaine, je me suis ainsi élevée à la citoyenneté. J’ai beaucoup travaillé mais je n’oublie pas que j’ai été aidée par ma famille, par mes instituteurs, par mes enseignants et surtout par le peuple dans mes mandats politiques.

J’ai toujours aimé les gens, je leur ressemble. Prendre le temps de les écouter, les aider, s’engager dans la vie publique et se battre pour eux, c’est ainsi que je conçois mon engagement. Et cela ne devrait pas être une singularité dans le monde d’aujourd’hui.

Notre société valorise la réussite individuelle : je me sens, pour ma part, accomplie quand mes idéaux prennent vie dans le collectif. Ils s’appellent justice, égalité, respect, honnêteté : je ne prétends pas à l’originalité mais à la sincérité, à la clarté. Ces principes, je les ai toujours portés, dans mon métier de fonctionnaire territoriale, comme lors de mes mandats d’élue socialiste, de maire, de députée, de ministre et aujourd’hui de présidente de la Région Occitanie. De mon histoire, de mon expérience, s’est forgé le refus viscéral d’accepter l’assignation à résidence, qu’elle soit sociale ou territoriale, parce que ce sentiment de solitude et d’abandon je ne le connais que trop. Il nourrit le repli sur soi, la peur de l’avenir et de l’autre, et la colère d’un nombre toujours plus important de nos concitoyens. Agir et amener des solutions est le meilleur rempart contre les idées d’extrême droite.

En France, on croit que l’on devient important quand on prend un poste à Paris. Dans les ministères, dans les cercles de décision, un accent chantant est cantonné au sud, son soleil, sa convivencia. Un jour, j’aimerais qu’on y écoute aussi la voix des campagnes et des montagnes confrontées à l’enclavement, la voix de certains quartiers délaissés, la voix de celles et de ceux qui se sentent loin de tout.

Aussi, j’ai fait le choix de m’investir pour l’Occitanie et ses 6 millions d’habitants, de m’engager pour la France, car je crois en la République des Territoires, celle qui fortifie notre République une et indivisible. Je souhaite que chacun soit libre : libre de choisir sa vie, son avenir professionnel. Que personne ne soit écarté par sa condition sociale, son capital culturel, sa couleur de peau, sa religion. J’ai conquis ma liberté en tant que femme politique et je sais que c’est la plus précieuse des richesses.

En sillonnant sans répit nos villes, nos banlieues, nos campagnes, pas besoin d’institut de sondage pour connaître les préoccupations premières des Français. Ecouter, rassembler, agir : c’est ma méthode. Je suis une femme de dialogue, de solutions, et je l’assume, une femme de caractère. Je ne crois pas en un homme (ou une femme) providentiel, je crois au collectif pour mon pays.

Servir le peuple, tel est mon objectif. 

Engagée, sincère et déterminée, telle est ma nature. 

Continuons le chemin, ensemble. Nous avons l’obligation de l’espoir, car comme l’écrit si bien Romain Gary : «  Le désespoir est toujours une soumission. »

• Née le 19 août 1971 à Toulouse
• Vie maritale – Réside à Martres Tolosane