Depuis 2016, la Région Occitanie a fait le choix d’une politique très volontariste en faveur du train. Un choix fondé sur une conviction forte : je crois en l’avenir du rail parce que le train est la meilleure réponse pour décarboner nos mobilités et je constate comme la SNCF que l’envie de train est bien présente chez les Français.
Mais pour inciter à l’usage du train, nous devons le rendre pratique, performant et à portée de bourse. Cela passe notamment par un choc d’offre avec des billets à petits prix.
La politique portée par ma majorité régionale en faveur du train est aussi une politique sociale. Dans un contexte de hausse du coût de la vie, nous avons fait le choix d’agir pour le pouvoir d’achat des habitants. Le train à 1 euro illustre cette ambition.
Avec des billets à 1 euro pour les salariés, les week-ends à 1 euro pour tous et la gratuité pour les 12-26 ans, la Région Occitanie décline une gamme de tout petits prix adaptés à chaque usager, à chaque besoin, qu’il soit régulier ou occasionnel. Résultat : 14 millions de billets à 1 sont vendus chaque année. C’est colossal.
Chaque billet à 1 euro, c’est une voiture de moins sur nos routes. Pour réduire les émissions de CO₂, nous devons proposer une alternative durable et abordable à la voiture individuelle. Et ça fonctionne : la Région Occitanie est aujourd’hui celle où la fréquentation des trains régionaux a le plus augmenté depuis 2019 : +68% !
En outre dans les territoires ruraux et périurbains, où la voiture reste souvent la seule option, notre politique ferroviaire apporte une réponse concrète contre l’assignation à résidence : 1 euro pour traverser l’Occitanie, c’est une révolution pour nos territoires ruraux. Nous faisons du train un outil de liberté, un moyen de réduire les inégalités et de désengorger les axes routiers.
Certains m’opposant des arguments budgétaires, je veux aussi rappeler que je n’ai jamais choisi entre justice sociale et équilibre budgétaire. Ici, au contraire, nous avons prouvé qu’une politique solidaire et écologique peut être bénéfique pour les finances publiques. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les recettes ont progressé de plus de 48 % depuis 2018.
En Occitanie, prendre le train c’est moins de pollution, moins de dépenses pour les usagers et ça rapporte à la collectivité. C’est cela la gauche des solutions.
Carole Delga