La présidente socialiste de la région Occitanie, dont l’opposition au premier secrétaire Olivier Faure est connue, reproche à ce dernier « une politique de zigzags » à quelques mois du congrès du PS, d’après des propos rapportés par Le Parisien.
Carole Delga veut tourner la page Olivier Faure. La présidente de la région Occitanie se dit « pleinement impliquée » pour un « changement de direction » du Parti socialiste, dont le Congrès se déroulera en juin prochain, selon des propos rapportés par Le Parisien ce mercredi 26 mars.
Opposante connue du Premier secrétaire, Carole Delga dénonce un « fonctionnement clanique » et des « rapport brutaux » de la formation au poing et à la rose. « Olivier Faure n’appelle personne, ne veut pas discuter. Rien ne se discute dans ce parti », tacle celle qui fut secrétaire d’État à la fin du quinquennat Hollande.
« Une politique de zigzags »
Les reproches fusent, Carole Delga ciblant à la fois « une politique de zigzags », des « silences coupables », notamment face à Jean-Luc Mélenchon, et un manque de travail. « Aujourd’hui, le parti n’est plus le moteur du travail en commun et du rassemblement », déplore-t-elle.
Au Congrès, Carole Delga soutient l’initiative de Nicolas Mayer-Rossignol. Le maire de Rouen avait perdu de très peu au second tour contre Olivier Faure à Marseille fin janvier 2023, dans une élection marquée par des accusations de tricherie qui avait fracturé le PS.
Avant l’étape formelle des candidatures, cinq contributions sont annoncées au Parti socialiste, en plus de celle d’Olivier Faure, qui s’est déjà déclaré candidat à sa réélection, lui qui occupe ses fonctions depuis 2018. Parmi les prétendants figure notamment le chef des députés PS Boris Vallaud qui s’est lancé dans la course en se présentant comme un « candidat de rassemblement ».